Qi Gong

Certains élèves éprouvent une douleur émotionnelle profonde qu’ils ne pouvaient pas accepter auparavant remonter à la surface.
Ils disent « J’ai commencé à pratiquer cette discipline pour me sentir bien. J’ai pas envie de souffrir, car j’en ai déjà assez souffert, etc. »

S’ils ont senti tout ça, c’est parce qu’ils ont réussi à créer un espace pour recevoir cette douleur.
Seulement, il peut sembler que la souffrance soit temporairement plus grande qu’auparavant.
Habituellement, c’est avec leurs superflus de pensées qu’ils étouffent l’espace qu’ils sont, pour but de bloquer la remonté de ces émotions.

Lorsque les pensées sont apaisées ou on donne un sens différent à ces pensées, elles n’éprouvent plus la raison d’occuper inutilement l’espace que nous sommes.
Les émotions retrouvent la liberté d’apparaître comme elles peuvent disparaître.
C’est donc l’occasion idéale de laisser disparaître ces émotions et de réécrire son passé.

Pourquoi ne pas en profiter.

Malheureux sont ceux qui enseignent sans outil de mesure valable et ceux qui reçoivent leurs enseignements.

Je vous invite à lire maintenant les phrases « types » suivantes qu’on trouve un peu partout pour présenter le travail du Qi Gong ou du Taichi Chuan :

« Les mouvements doivent être souples, relâchés et amples, tout en adoptant une posture bien équilibrée. Ils viennent essentiellement du Dantian, c’est-à-dire du centre. Spiralez la colonne vertébrale et laissez les bras tourner par le mouvement du centre. Échangez les positions des bras avec le sentiment de relier terre et ciel en vous.

Ils doivent être pratiqués avec lenteur et souplesse, en faisant une distinction entre le vide et le plein. L’orientation des mouvements en courbe, arrondis et non en ligne droite, correspond à la courbure naturelle des membres.

La fluidité s’installe quand le corps à suffisamment été travaillé telle la glaise qui devient malléable.

Pour qu’il y ait la fluidité, il est nécessaire qu’il y ai des connexions : la colonne vertébrale, le tronc, les hanches, les jambes, coudes. Ainsi, la respiration se place, la spirale s’installe, le Qi circule de façon fluide dans le corps… »

Ces critères à appliquer sont complètement arbitraires et n’ont aucune valeur pédagogique, si par derrière, il n’y a pas de procédés de corroboration.

C’est du psittacisme.

Le Qi Gong est une étude de l’univers, la cosmologie. Les arts martiaux internes sont du Qi Gong mobile. En mécanique céleste, il y a question d’ »orbite » et de « trajectoire » dont le principe s’applique également dans votre corps.

Selon anatomie de chacun, elles sont définies précisément et régies par les lois de l’univers.

Les mouvements justes s’assimilent à des déplacements des planètes sur leurs orbites. Il faut faire en sorte que chaque mouvement respecte sa trajectoire pour que l’énergie passe sans entrave.

Sinon, vous resterez infiniment hors orbite.

C’est pédaler à côté du vélo.

Tout doux, tout beau, tout mou, « peace & love »…, le Qi Gong pratiqué dans notre école est tout autre.